Vous le savez sans doute, Paul Wolfowitz, faucons US, ex du gouvernement Bush, principal artisan de la guerre en Irak (il avait parlé du choix "bureaucratique" pour justifier d'aller combattre le terrorisme là où il n'y en avait pas, sinon une dictature sanglante), a été recasé à la tête de la Banque mondiale depuis un bon moment.
Cette banque doit gérer "25 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour continuer à donner et à prêter. L'avenir de 81 pays où l'on vit avec moins de 1 000 dollars par an en dépend."
Sauf que ça grince des dents dans cette institution. Wolfwotitz y mène une chasse aux sorcières, bon nombre de vieux de la vielle se barrent, excédés par leur nouveau patron, qualifié de "type courtois, mais idéologue et autiste".
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-882488,0.html
Même gêne de la part des donateurs, les grands pays industrialisés, qui lui ont fait savoir : "M. Wolfowitz s'était fait étriller par les Chinois, les Canadiens et les Français pour l'absence d'une politique digne de ce nom. Le président en a profité pour faire savoir ce qu'il pensait des représentants de ces pays payés à ne pas faire grand-chose."
Toute l'arrogance de l'administration américaine est là : "toi ta gueule, nous on sait, et on fait ce qu'on veut".
Les pays pauvres peuvent attendre.